Grâce à un chèque de 1000€, les pensionnaires du centre La Providence, au Togo ont bénéficié d'une machine à coudre pour les étudiantes en couture, et de 15 sèches-cheveux pour les apprenties coiffeuses.

Au Togo, la précarité conduit parfois des parents à abandonner leurs enfants et plus précisément les filles, qui doivent alors se débrouiller pour assurer leur survie quotidienne dans la rue.

En vue de lutter contre cette violence faite aux filles, le Centre « La Providence » est créé à Lomé le 8 décembre 2000 par Sr Pascaline Dogbé.

Depuis lors, près de 250 jeunes filles ont été logées, nourries, éduquées, formées à un métier (coiffure, couture, activités agricoles et de service) au Centre « La Providence », réconciliées avec elles-mêmes, leur famille et la société.

Actuellement, le centre accueille régulièrement 35 pensionnaires et autant d'externes.

Un nouveau centre est en construction à Adétikopé, dans la banlieue de Lomé, sur un terrain de deux hectares comprenant un bassin de pisciculture et permettant des activités agricoles.  

Sous la responsabilité actuelle de Sr Pascaline Dogbé, fondatrice du Centre, une cinquantaine de jeunes filles bénéficient :

- de cours d’alphabétisation

- d’un enseignement professionnel dispensés par des formateurs compétents (couture, broderie, coiffure et tresses, agriculture, élevage et vente),

- d’une éducation familiale et sanitaire

Cet enseignement complet leur permet, à l’issue de leur formation, de prétendre à un maximum de chances de départ vers une nouvelle vie, dans la dignité et le respect des valeurs humaines.

Le Centre « La Providence » travaille à prévenir la prostitution en général, la propagation des IST / SIDA, lutte contre la délinquance juvénile, agit sur les causes et les conséquences des difficultés de vie de la population féminine.

Objectifs généraux du centre:

• prise en charge intégrale des jeunes filles

• promotion des Droits de la jeune fille : aide matérielle, suivi social et psychologique, assistance médicale, éducation

• lutte contre la discrimination dont la femme fait l’objet.